J'aimerais partager une belle nouvelle avec vous
💿Version CD pour mon cinquième album 💿
RENAISSANCE - Le cinquième album de Sequentia Legenda. |
Voilà, c’est à présent officielle,
mon prochain album sera disponible en numérique et
aussi en version CD Digipack.
Le pressage CD se fera dans une société française,
je suis me félicite de cette nouvelle.
Cet album comprendra trois titres pour une durée totale de 64 minutes
dans la plus pure tradition de la Berlin School.
RENAISSANCE : TROIS TITRES, TROIS LANGUES,
TROIS UNIVERS SONORES À EXPLORER.
Et à présent TROIS questions posées à Sequentia Legenda.
mon prochain album sera disponible en numérique et
aussi en version CD Digipack.
Le pressage CD se fera dans une société française,
je suis me félicite de cette nouvelle.
Cet album comprendra trois titres pour une durée totale de 64 minutes
dans la plus pure tradition de la Berlin School.
RENAISSANCE : TROIS TITRES, TROIS LANGUES,
TROIS UNIVERS SONORES À EXPLORER.
Et à présent TROIS questions posées à Sequentia Legenda.
Je vous souhaite une agréable lecture,
Laurent Schieber (Sequentia Legenda)
Laurent Schieber (Sequentia Legenda)
Michel Rebelraiser:
„Bonjour Laurent ! Prochainement, tu vas publier, début mai, un nouvel album intitulé RENAISSANCE !
J'aurais trois questions à te poser concernant cet album.“
„Le titre RENAISSANCE serait pour toi celle de la Berlin School !
Est-ce que tu ne penses pas que cette musique née en Allemagne il y a plus de cinquante ans a déjà atteint ses lettres de noblesse. Et qu'aujourd'hui, dans ce domaine, tout a été dit, que ce serait un genre un peu révolu ?“
„Bonjour Laurent ! Prochainement, tu vas publier, début mai, un nouvel album intitulé RENAISSANCE !
J'aurais trois questions à te poser concernant cet album.“
„Le titre RENAISSANCE serait pour toi celle de la Berlin School !
Est-ce que tu ne penses pas que cette musique née en Allemagne il y a plus de cinquante ans a déjà atteint ses lettres de noblesse. Et qu'aujourd'hui, dans ce domaine, tout a été dit, que ce serait un genre un peu révolu ?“
„Je n’ai pas la prétention de dire que c’est une renaissance de la Berlin School, d’autres musiciens actuels, Kurtz Mindfields par exemple, font en sorte que ce mouvement perdure. J’ai néanmoins ma propre vision : une vision étendue et épurée et c'est ma grande passion que je vis à fond.
J’ai un profond respect pour les membres-fondateurs tels que Klaus Schulze ou le regretté Edgar Froese, qui ont su en leur temps et à leurs manières faire naître la Berliner Schule. Malgré ses cinquante ans, je crois en cette superbe mouvance musicale et qui n'a pas vraiment prit de rides, je ferais de mon mieux pour lui rendre un bel hommage. Si je peux apporter, m'a pierre à l'édifice, alors j’en serai ravi et honoré de pouvoir contribuer à la continuité de cette mouvance musicale.
Je suis certain que la Berlin School à encore de beaux jours à vivre et qu'elle va continuer
à nous faire voyager et rêver.“
Michel Rebelraiser:
„Parmi les trois titres de RENAISSANCE en figure deux dont le titre m'intrigue un peu :
Ici et Maintenant et Valentins Traum.
Si l'on s'en réfère à l'impressionnante discographie de Klaus Schulze, on trouve un titre qui s'intitule " Nowhere, Now Here " (Body Love II), et qu'on pourrait traduire par Nulle part, içi et maintenant ! Et un autre " Sebastian in Traum " (Audentity). Une similitude, ou un clin d'œil au Maître allemand, ou une simple coïncidence ?“
„Parmi les trois titres de RENAISSANCE en figure deux dont le titre m'intrigue un peu :
Ici et Maintenant et Valentins Traum.
Si l'on s'en réfère à l'impressionnante discographie de Klaus Schulze, on trouve un titre qui s'intitule " Nowhere, Now Here " (Body Love II), et qu'on pourrait traduire par Nulle part, içi et maintenant ! Et un autre " Sebastian in Traum " (Audentity). Une similitude, ou un clin d'œil au Maître allemand, ou une simple coïncidence ?“
„Il me tenait à cœur de faire un album comprenant trois titres en trois langues.
Pour la petite anecdote, le titre avait subi un remaniement. À la base, celui-ci devait se nommer IMMERSION. Après une longue discussion, mon épouse me persuada et l'album reçu son titre définitif : RENAISSANCE. Pour revenir à ta question, je n'avais pas pensé aux titres de Klaus Schulze, donc on peut en effet parler d'une coïncidence et pourquoi pas finalement aussi d'un clin d'œil ;-)
Lorsque je débutais la composition qui allait devenir Valentins Traum, je songeais depuis quelque temps déjà à une musique dédié pour mon fils cadet Valentin atteint d'autisme. C'est un petit garçon très courageux, volontaire et d'une extrême générosité.
Sa pathologie, désormais ne me fait plus peur, j'ai beaucoup appris à travers lui ! Valentin m'avait accompagné lors de la première rencontre avec Tommy Betzler à Darmstadt. Tommy lui avait d'ailleurs offert un jeu de baguettes. Nous passons beaucoup de temps ensemble en Allemagne. J'avais envie de faire de ce titre d'une pierre, deux coups : une dédicace pour mon fils et un hommage au public allemand qui m'a accordé sa confiance. C'est à Hamm dans la Ruhr que j'ai eu le plaisir de me produire pour la première fois sur scène avec Tommy à la batterie. C'est un grand privilège de pouvoir ainsi évoluer dans le fief de la Berlin School dans le pays de Klaus Schulze et du regretté Edgar Froese.
Ce titre, c'est le rêve de Valentin - notre voyage dans les étoiles -
un message d'espoir et d'amour.
Concernant le titre "Ici et Maintenant" j'avais en toute simplicité envie de rendre hommage à mes proches, à mes amis, aux musiciens français, à ma patrie. Il est important pour moi de partager le moment présent avec les miens et avec les auditeurs. C'est également une transposition de la musique de l'ère analogique à maintenant avec les instruments d'aujourd'hui. La musique est mon langage, mon partage, mes émotions. “
Michel Rebelraiser:
„La Berlin School est une musique complexe, qui joue beaucoup sur les émotions et
qui s'expriment en durée, tout en prenant garde de préserver
l'attention de l'auditeur constante. Est ce pour cette raison que tes trois nouveaux titres
sont trois paysages musicaux différents ?
Pour ne pas lasser l'auditeur et placer cet album en position privilégié
par rapport aux autres ?“
„La Berlin School est une musique complexe, qui joue beaucoup sur les émotions et
qui s'expriment en durée, tout en prenant garde de préserver
l'attention de l'auditeur constante. Est ce pour cette raison que tes trois nouveaux titres
sont trois paysages musicaux différents ?
Pour ne pas lasser l'auditeur et placer cet album en position privilégié
par rapport aux autres ?“
„Je ne sais pas si la Berlin School est réellement une musique complexe, elle est pour moi "naturelle", je l'aborde avec sérénité et simplicité. Cela coule de source si je puis dire.
C'est parfois un véritable appel, auquel je réponds présent en composant de manière instinctive. Le travail ne me fait pas peur, le temps n'a pas d'emprise sur moi lorsque je suis dans ma "bulle créative". Je la sens, je vis la Berlin School et je la partage à travers ma musique du mieux que je peux.
Pour ce qui est de la durée de mes titres, il me faut un certain temps pour pouvoir m'exprimer librement, pour placer les perles sonores le long de fil conducteur de ma trame musicale. J'ai besoin de ce temps pour libérer l'ensemble de mes émotions. Je n'ai pour le moment pas souhaité "imposer" des solos aux auditeurs pour ne pas figer mes pièces.
Au contraire, j'ai voulu garder suffisamment de place pour laisser respirer et vivre ma musique afin d'offrir une part de créativité lors de l'écoute. 20 minutes sont une bonne moyenne pour placer l'auditeur en immersion au sein de mon univers musicale.
Ma musique nécessite plusieurs écoutes pour découvrir et apprécier toutes les subtilités sonores se dévoilant lors de l'exploration de mes paysages sonores.
Pour moi, il n'y a pas vraiment d'album "privilégié", c'est chaque fois une nouvelle aventure, une nouvelle expérience. Il faut à chaque fois pouvoir se sublimer, se renouveler tout en restant dans une certaine mesure en adéquation avec le style global de la Berlin School. Chaque album a sa propre histoire, son propre vécu.
Voilà, j'espère avoir pu répondre à tes questions, ce fut un réel plaisir.
Je te donne donc rendez-vous pour le 17 mai prochain date anniversaire de ma femme et pour la sortie officielle de RENAISSANCE :-)
Bonne écoute à tous et vive la Berlin School ! “
Michel Rebelraiser:
„Merci Laurent !
Je te souhaites une bonne continuation et une pleine réussite à ton prochain album,
ainsi qu'à tes futurs projets. Car je supposes que tu en as !“
„Pour moi, il est important de connaître le ressenti des auditeurs, c'est finalement un partage d'émotions et j'en profite pour en savoir un peu plus à ce sujet.
En quelques mots, peux-tu me dire à quand remonte ta découverte de la musique berlin School et plus précisément me dire comment tu as pris connaissance de ma musique ?“
„C'est une longue histoire !
Depuis très jeune, j'ai toujours été attiré par la musique. Mais sous toutes ses formes. J'avais débuté jeune avec, excusez du peu, à 13 ans, le Concerto pour piano et orchestre N°1 de Tchaïkovski. Un véritable coup de foudre ! Après, en grandissant, je me suis diversifié en me disant, qu'au fond, il n'était pas ridicule d'aimer le rock et la musique classique. Deux mondes différents mais pas incompatibles. Et, animé d'une insatiable curiosité musicale, j'étais toujours à la recherche de nouveaux sons, de nouvelles choses.
C'est par un magazine que j'avais entendu parler d'un mouvement, assez curieux mais terriblement novateur, que les anglo saxons avaient baptisés d'un sobriquet peu flatteur, krautrock, littéralement rock " choucroute". Tous les groupes avaient des noms étranges, Xhol, Limbus, Amon Duul… Et puis Ash Ra Tempel, Tangerine Dream et Klaus Schulze, l'école berlinoise, la Berlin School. J''ai voulu en savoir plus… Enfin, surtout écouter. Le seul problème, c'est que tout cela restait très marginal et que, pour les trouver dans le commerce, c'était très difficile. Alors, par l'intermédiaire de mon disquaire favori, je les aient fait venir en import, directement d'Allemagne. En commençant par la Berlin School ! Le tout premier que j'ai écouté était Irrlicht de Schulze. Quel coup de poing et quel voyage ! J'étais estomaqué et complètement transporté ! Du peu de matériel qu'il avait à l'époque, il sortait des sons inouïs. Un potentiel énorme et une créativité hors du commun ! Après il y a eu Cyborg du même Klaus qui a confirmé tout le bien que je pouvais en penser, les premiers Tangerine Dream, (Edgar Froese) Atem, Alpha Centauri, Zeit et Ash Ra Tempel (Manuel Gottsching), Schwingungen, Seven Up qui ont définitivement scellé cette passion entre moi et cette musique inclassable et terriblement innovante. Et le krautrock bien sûr ! Cet attrait n'a jamais vraiment cessé, juste interrompu par d'autres priorités, et pas des moindres, ma femme, ma fille ! Aujourd'hui, quasiment cinquante ans après, je me dis que c'est tout simplement incroyable de voir à quel point cette musique aura marqué les esprits. Surtout de quelle manière, elle aura grandement influencé toute une génération d'artistes. Finalement, elle reste un genre indémodable.
Pour ta musique, c'est par hasard que je l'ai découverte ! Un fidèle ami qui connaît parfaitement mes goûts comme je connais les siens, Michel C, m'avait posté ton premier album en lien sur mon journal FB ! Et il m'avait dit " Ca devrait te plaire ! " Il ne s'était pas trompé ! Ce fut un ravissement d'entendre que la Berlin School n'était pas morte. Qu'elle renaissait et de la plus belles des façons… Et c'est comme ça que tout a débuté…“
Sequentia Legenda:
„Si l'on devait porter une comparaison avec la musique cosmique des années 70' à 80' avec celle que je propose aujourd'hui laquelle serait-elle ?“
„La Berlin School des années 70 était analogique et assez contemplative. Les artistes découvraient le Moog Synthétiseur, ce très mystérieux instrument. Et qui fascinaient un peu tout le monde. On se souvient tous du succès qu'aura eu le tube planétaire "Pop Corn". En 75, avec l'arrivée des séquenceurs, Tangerine Dream notamment, elle prend une autre dimension. Elle devient plus percutante. Confirmer dans les années 80, avec l'apparition du numérique et du format MIDI où elle asseoit sa popularité. Un "dialogue" s'instaure entre l'artiste et sa machine. Et la Berlin School devient plus "accessible", moins froide, plus conviviale et dynamique.
Si je devais qualifier ton travail, je dirais Neo Berlin School années 2000, une nouvelle génération en marche. Une fusion, une synthèse très réussie de ces différentes périodes. Mais je persiste à le dire. Partager ses émotions sur un morceau qui peut durer plus de 30 minutes, c'est complexe. Beaucoup de jeunes musiciens s'essayent à ce style, avec plus ou moins de réussite. Et il est indéniable que tu remets bien au goût du jour ce style. En lui insufflant du sang neuf ! “
„Si tu devais mettre des mots, des images sur mes compositions,
lesquelles te viendrais spontanément à l'esprit ?“
lesquelles te viendrais spontanément à l'esprit ?“
„Mon propre ressenti, difficile à décrire !
Tout d'abord, ce qu'il faut savoir, c'est que, pour bien apprécier cette musique, je m'isole, au sens figuré du terme bien sûr, mais ceci afin de bien m'imprégner de l'univers de l'artiste. M'immerger dans son monde musical ! Après, en fonction du morceau, des notes, des séquences, de la mélodie, ce sont les émotions qui prennent le dessus. Et de toutes sortes ! Je me souviens que Ballet 1 de Schulze, et sa très forte puissance évocatrice, m'avait bien piqué les yeux. Mais c'est essentiel car, froide comme de la glace, la Berlin School ne peut, ne pourrait m'accrocher. Et puis, il y a aussi des images, elles aussi, variées. Souvent des paysages assez sereins et calmes, rarement menaçants ou effrayants. Des lacs, des mers, des nuages, des forêts paradisiaques ! Des pays imaginaires dont j'ignore où ils se trouvent. Mais c'est très beau. Après, je peux rester deux, trois minutes avant de redescendre. Et, comme tu le soulignes fort justement, plusieurs écoutes sont quelquefois nécessaires pour en apprécier la richesse.
On l'appelle souvent Cosmic Music ou musique "planante" mais je trouve ces deux appellations un peu galvaudées. La musique c'est fait pour rêver, pour s'évader ! La Berlin School en est l'exemple parfait. Et il n'y a rien de cosmique ou de planant là dedans, mais juste du rêve et de l'évasion.“
Tout d'abord, ce qu'il faut savoir, c'est que, pour bien apprécier cette musique, je m'isole, au sens figuré du terme bien sûr, mais ceci afin de bien m'imprégner de l'univers de l'artiste. M'immerger dans son monde musical ! Après, en fonction du morceau, des notes, des séquences, de la mélodie, ce sont les émotions qui prennent le dessus. Et de toutes sortes ! Je me souviens que Ballet 1 de Schulze, et sa très forte puissance évocatrice, m'avait bien piqué les yeux. Mais c'est essentiel car, froide comme de la glace, la Berlin School ne peut, ne pourrait m'accrocher. Et puis, il y a aussi des images, elles aussi, variées. Souvent des paysages assez sereins et calmes, rarement menaçants ou effrayants. Des lacs, des mers, des nuages, des forêts paradisiaques ! Des pays imaginaires dont j'ignore où ils se trouvent. Mais c'est très beau. Après, je peux rester deux, trois minutes avant de redescendre. Et, comme tu le soulignes fort justement, plusieurs écoutes sont quelquefois nécessaires pour en apprécier la richesse.
On l'appelle souvent Cosmic Music ou musique "planante" mais je trouve ces deux appellations un peu galvaudées. La musique c'est fait pour rêver, pour s'évader ! La Berlin School en est l'exemple parfait. Et il n'y a rien de cosmique ou de planant là dedans, mais juste du rêve et de l'évasion.“
„Ce fut très instructif et enrichissant.
Merci pour avoir donné ton ressenti global sur ce type de musique.“
Merci pour avoir donné ton ressenti global sur ce type de musique.“
Pour information :
Michel Rebelraiser est responsable d'un Blog dédié au rock allemand des années 70 - 80,
ce qu'on a appelé le krautrock. Et ses dérivés, psychedelic, space rock, stoner ou post rock.
ce qu'on a appelé le krautrock. Et ses dérivés, psychedelic, space rock, stoner ou post rock.
RENAISSANCE sera donc mon cinquième album, un nouvel opus, trois nouveaux paysages sonores à explorer. Trois titres composent cet album, j'ai le plaisir de vous présenter un extrait de «Out of the Silence ». Cette piste sera l'ouverture de RENAISSANCE et l'introduction dans ce nouvel univers sonore.
À l'origine, c'est à la demande de Jean-Luc Briançon (Kurtz Mindfields) pour une collaboration que j'ai composé ce titre. La composition a été réarrangée et réorganisée, passant d'une durée initiale de 9:09 à 21:53. Les séquences du Moog Modulaires sont au rendez-vous, délivrant une structure qui sera suivie de percussions. Le final est totalement nouveau, les lignes séquentielles baignant dans une atmosphère aérienne et immersive.
Je vous souhaite beaucoup de plaisir à écouter "Out of the Silence".
À l'origine, c'est à la demande de Jean-Luc Briançon (Kurtz Mindfields) pour une collaboration que j'ai composé ce titre. La composition a été réarrangée et réorganisée, passant d'une durée initiale de 9:09 à 21:53. Les séquences du Moog Modulaires sont au rendez-vous, délivrant une structure qui sera suivie de percussions. Le final est totalement nouveau, les lignes séquentielles baignant dans une atmosphère aérienne et immersive.
Je vous souhaite beaucoup de plaisir à écouter "Out of the Silence".