dimanche 30 avril 2017

FLY OVER ME My first title

A retrospective on my first title:

FLY OVER ME

 


Far.

Up there.

Overhead.



They are here.

They go around above us.

Let’s embark towards a long journey in the direction of a mystic and unknown world. Let’s follow the path which leads towards the Top, where they glide, above us. After that long journey, finally up there, in that strange world, let’s try to establish a contact with them. The first contact.

A meeting with them, with ourselves, with what we have been, with what we will perhaps become.



In that absolute silence let’s pay attention to the imperceptible whispers of the Top’s voices. Let’s communicate with them. Let’s learn from them and ourselves. And then, slowly, let’s leave without disturbing this peaceful universe anymore. After this valuable experience we could then begin the descent, the one of the Great Comeback.


After more than a year of work, FLY OVER ME is a piece which conveys nostalgia and hope. It is intended to be captivating, hypnotic and cosmic.

The sequences follow one after the other and superimpose themselves on the chords of the pads and the choirs, leaving room for the melodic lines of the solo synthesizers.

The sequencers and synthesizers are thus in perfect symbiosis for you to travel on a cosmic journey. 

A journey to the Top.


Question: “How will you describe FLY OVER ME, the first song of this new album?”

Sequentia Legenda: "Even though spontaneity is an integral part of my work, the process of creation and completion of this piece were long. Many factors were the cause of this length. I knew what I wanted to do, what atmosphere I wished to set up. A mix of nostalgia and hope. It took me near sixteen months to complete FLY OVER ME. And it continues to spin above my head and I am proud of the result."




Marcin Melka Review:

One winter evening I wanted to hear something very sequential … probably will think that I listened to just one more time „RichochetTangerine Dream or „DosburgOnlineKlaus Schulze … unfortunately, no. This time I listened to something completely new: the album „Blue Dream” by artist hiding under the pseudonym „Sequentia Legenda”. Music is not bad. The track „Fly Over Me” is a digital composition, which contains ten parts. In my opinion, suite can be divided into three main parts: the first part is a long, distinctive style, entrance music of Klaus Schulze, the second part is the sequential part of the Berlin School style, and third, it is mute. The whole track is well composed, arrangement and easy listening. Just in time for fans of Klaus Schulze and the Berlin School style. 




FLY OVER ME Highlights:


Michel RebelRaiser: "De la Berlin School très inspiré par Klaus Schulze !
De longues plages flottantes, aériennes et éthérées, de l'inspiration, des morceaux dynamiques jamais poussifs, de l'émotion et une très bonne maîtrise instrumentale. J'adore !"
"Berlin School very inspired by Klaus Schulze! Long, flowing pieces, air and ether, inspiration, never sluggish dynamic songs, emotion and a very good instrumental mastery. I love! "

Serge Aubert: "j'ai écouté "FLY OVER ME". remarquable hommage à la "berliner school"!
le son est bon. les nappes sonores son superbes et les sequences envoutantes!
J'ai hâte d'écouter les autres pièces de "BLUE DREAM"
Belle hommage à la musique de klaus schulze!
Je ne peux que te féliciter et t'encourager à continuer!
cette pièce m'a fais penser à "wahnfried 1883"!"

Janos Laube: "Gerne, FLY OVER ME ist ein wundervoller track!
Genau die art von klangteppich die mich beim
programmieren inspiriert. danke dafür"

Nani Sound: "en train d'écouter sur bandcamp. La grosse claque. C'est juste énorme.
"Fly over me" est une tuerie. De la vraie séquence comme on l'aime. Hypnotique. Bravo.
Vraiment bravo."

Ian Haddock: "Phenomenal work. Sequentia Legenda. The lead Synth on the track
"Fly over me" is very ambient and very captivating.I like this kind of operatic ambient
Theatre approach with strings descending and rising into the sonic Abyss.
You must feel very proud Excellent Music that captivates and inspires."

Stefan Fancre: "Très beau morceau par ses rythmes entraînants et planants
qui nous transportent, et arrivent à nous faire voyager dans l espace" 


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jeudi 27 avril 2017

Sequentia Legenda interviewé par Harald Gramberg

Une interview de Sequentia Legenda

par Harald Gramberg

(la version originale de cette interview en allemand est visible sur le site de Hippiesland)

 

Harald G.: « Tes œuvres électroniques sont indubitablement attribuées à la « Berliner Schule » des années 70. Depuis quand es-tu musicalement créatif dans ce domaine, quelles ont été les idoles des années 70 qui t'on inspiré, comment es-tu arrivé à cette mouvance musicale et qui fait qu'aujourd'hui, tu reçois tant de reconnaissances ? »

Laurent S.: « En effet, ma musique est dans la lignée de la mouvance musicale de la « Berliner Schule » et tout particulièrement de la période allant des années 70 à 80. Ma passion pour ce style remonte en 1980 lorsque j'avais 16 ans. C'est en explorant la collection de vinyles de mes parents que je suis tombé sur une pochette qui m'avait interpellée par sa mise en page minimaliste et par cette couverture avec un visage en bleu-vert. Ce fut l'album Mirage de Klaus Schulze. Dès que le saphir fut posé sur les sillons du disque, ce fut pour moi un véritable coup de foudre. Je me suis mis à écouter en boucle la face A et B. On peut donc dire que tout avait démarré pour moi lors de cette écoute. Je me suis informé sur ce qu'était véritablement cet étrange instrument nommé « synthétiseur ». À cette période, des bizarreries circulaient au sujet du synthétiseur, par ex. : c'est une sorte de filtre que l'on place devant les enceintes, c'est un orgue amélioré, il suffit d'appuyer sur un bouton et tout se fait automatiquement, etc. C'est dans l'arrière-boutique d'un magasin de ma ville que je découvris le fameux Minimoog. Je m'initiais à la synthèse soustractive et quelque temps après, j'achetais mon premier synthétiseur monophonique.

C'est tout récemment que je me suis enfin décidé de franchir le pas de présenter mon travail au grand jour avec mon album BLUE DREAM (paru le 27 décembre 2014). J'ai voulu faire une extension de cette période musicale et transposer celle-ci à aujourd'hui, en utilisant les séquenceurs et les synthétiseurs comme jadis, mais avec les instruments et les moyens actuels.

J'ai un profond respect pour le travail qui a été effectué par Klaus Schulze, Edgar Froese lors des années 70. À mes yeux, ce fut une période charnière et extrêmement riche en terme de créativité. »

Harald G.: « Donne-nous donc un aperçu de ton équipement. Je peux bien imaginer que tu travailles, selon la technologie analogique qui a fait ses preuves ou bien ? »

Laurent S.: « Permets-moi au préalable de te faire part de ma vision musicale. Il est important pour moi de faire la musique que j'aime, celle qui provient de mon cœur et de pouvoir finalement offrir aux auditeurs une partie de moi. C'est avec une grande sensibilité que je sculpte les sonorités et avec rigueur et passion que je tisse ma toile sonore. Bien que j'utilise à l'heure actuelle uniquement des synthétiseurs virtuels, pour moi, il est essentiel d'obtenir une véritable atmosphère au grain analogique si particulier.

En ce qui concerne mon matériel, j'ai connu trois étapes. La première, lorsque j'avais entre 16 et 22 ans, où je possédais un arsenal de machines analogiques : PS3200 Korg, ARP Odyssey, Polymoog, Oberheim Two Voices, MS 20 et SQ10 Korg, Vocoder Roland, effet écho RE201 Roland, Crumar Multiman S pour ne citer que les principaux.

Korg DSS1 Synthesizer






Ensuite, vint l'ère du MIDI. Je me séparais de mes instruments au profit de synthétiseurs numériques :


Roland JD800 Synthesizer



DSS1 Korg, JD 800 et D110 Roland, TG77 Yamaha, Microwave Waldorf, K1M Kawai, entre autres, le tout piloté par un Atari STF accompagné de mon premier logiciel de MAO, à savoir le Pro24 de Steinberg.

Et enfin, aujourd'hui, mon équipement se compose de nombreux VST's, la collection d'Arturia par exemple et de Cubase comme outils MAO. »

Harald G.: Comme tu le décris, les compositions de Sequentia Legenda sont constituées par une combinaison de nappes atmosphériques et par des lignes mélodiques des synthétiseurs. En écoutant ton travail, je pense avoir pu discerner une structure très claire, certains accords, avec des variations et des harmonies, que si répètent, mais cependant les textures se modifient de façon perpétuelle... Personnellement, je pense que l’adhésion à une fréquence spécifique est très importante, cependant, je donne clairement ma préférence à la tonalité A sur 432 Hz par rapport à l’écoute d'un 440 Hz...

Laurent S.: « J'accorde une grande importance aux fréquences, aux harmonies, à l'osmose des sonorités, au vernis final. Je suis une personne exigeante, je cherche à obtenir un résultat qui soit conforme à mes attentes, parfois cela peut être très chronophage. A titre d’exemple, pour FLY OVER ME, il m'a fallu pas moins de 16 mois pour finaliser ce morceau. Ma toile musicale est en perpétuelle mouvement, les séquences se mélangent, se complexifient, les pads et le chœurs eux aussi „vivent“ et grandissent tout au long de la composition. »

Harald G.: Avec combien de pistes travaille-tu en moyenne, et serais-tu d'accord avec moi quand je dis qu'un mastering fait avec sensibilité est l'alpha et l'oméga de chaque œuvre musicale ? Quelles ressources utilises-tu pour la finition de tes compositions ?

Laurent S.: « Je travaille généralement avec un nombre de pistes variable, pouvant aller jusqu’à 16 suivant les projets.

En réponse à ta question au sujet du mastering, je dirai que je suis en partie d’accord avec toi. Le mastering est une chose importante, mais pour moi cette étape va de paire avec l’ensemble du processus de création. Certes, c’est une finalité, cependant le travail en amont reste primordial. Le mastering va permettre de mettre en valeur certain éléments de manière précise, une patine qui placera toutes les subtilités de la structure harmonique en lumière. Pour cette étape, j’utilise principalement Ozone.
»

Harald G.: Mais avant d'aller plus en détail, abordons un sujet qui pourrait peut-être être pertinent pour certains lecteurs : peux-tu nous dire quelles sont tes œuvres qui ont déjà été publiées, et où est-il possible de les acheter, que ce soit en téléchargement numérique ou en support physique ?

Laurent S.: « 3 albums (BLUE DREAM, AMIRA et EXTENDED) sont disponibles à la vente directement depuis ma page Bandcamp (version Digitale et CDr). La version physique est également disponible depuis des sites de ventes tels que Patch Work Music pour la France, sphericmusic et cue-records pour l’Allemagne, generator pour la Pologne, GROOVE Unlimited pour les Pays-Bas et Diskpol pour l’Espagne. 
En outre, 3 versions dématérialisées „Exclusive“ sont aussi disponibles sur ma page bandcamp. »


Harald G.: Peux-tu nous dire où il est possible sur internet d’écouter ou de lire quelque chose à ton sujet ?

Laurent S.: « Sur ma chaîne Youtube se trouvent des extraits musicaux et des interviews sous la forme de clips vidéos qui sont à la disposition des auditeurs. Il y a aussi mon Blog qui regorge d'articles souvent inédits. Sur internet et notamment sur mon site officiel www.sequentia-legenda.com, on peut découvrir et lire plusieurs chroniques et interviews, je pense par exemple aux articles de Sylvain Lupari (en français et en anglais), de Jürgen Meurer (betreutesproggen.de), de Richard Gürtler (Ello), de Jim Cornall (DPRP) et du regretté Philippe Vallin (Clair & Obscur) qui nous à quitté prématurément et qui me manque beaucoup.

Ceci n'est qu'une liste exhaustive, je voudrais ajouter que sur le site français de Patch Work Music (https://asso-pwm.fr/) qui distribue mes albums physiques, figurent aussi des informations relatives à mes projets musicaux et ceux d'autres talentueux musiciens. J'en profite ici pour rermercier toute l'équipe de Patch Work Music pour leurs soutien et leurs dévouement. »

Harald G.: As-tu déjà travaillé sur des projets avec d'autres artistes ?

Laurent S.: « Ma première collaboration fut avec le batteur Tommy Betzler, qui a accepté de suite et avec d'enthousiasme de se joindre au projet „EXTENDED“. Tommy qui a une belle expérience de la Berliner Schule et qui a accompagné l'emblématique Klaus Schulze lors de ses tournées dans les années 80', m'a fait le grand privilège de cette première collaboration. Pour information, Tommy sera à nouveau présent à mes côtés pour mon prochain opus „ETHEREAL“, un album dont la sortie est prévue pour le mi-2017. 




Tout récemment, c'est l'artiste français Kurtz Minfields qui m'a fait la demande d'une collaboration pour un titre bonus qui figuera sur son prochain vinyle. J'ai composé „Out of the Silence“ dans une durée peut coutumière pour moi, puisque les contraintes techniques et les pistes déjà en places me laissaient moins de 10 minutes de temps pour ce titre. Après mon premier mixage, Kurtz (Jean-Luc Briançon) a ensuite ajouté de fort belles manières des effets et des solos. Nos deux univers musicaux, lui avec ses instruments analogiques et moi avec mes synthés virtuels, se sont mis en symbiose pour offrir un titre dans la plus pure tradition de la musique planante. Je peux t'inviter, ainsi que  tous les lecteurs à écouter le mixage finale ici : www.youtube.com/watch?v=FHX9m1NqL6c

Enfin, pour la fin de cette année, une collaboration avec le Canadien Kutaana Serenity est prévue. Là aussi, ca va être une belle expérience. Avec Ron cela va faire deux ans que nous parlons de ce projet.


2017 : une année bien remplie :-) »

Harald G.: Te limites-tu uniquement à un travail en studio ou as-tu déjà participé à des prestations en direct ?

Laurent S.: « Pour le moment, je me suis consacré à un travail exclusivement en studio. Cependant, je dois avouer que les demandes de prestations scéniques se sont faites toujours un peu plus nombreuses et plus précises. Finalement, c'est lors d'un festival en Allemagne à Hamm (Winnies Schwingungenparty 2017) que je vais me produire la toute première fois sur scène pour le début de juillet. Tommy Betzler me fera le grand plaisir de se joindre à moi pour cette première montée sur scène. Je vais devoir réfléchir à un concept, dans la mesure ou ma configuration est minimaliste un peu à l'image de ma musique d'ailleurs. 
Winnies Schwingungenparty 2017 - Das EM Kultevent ist zurück!!
C'est excitant de venir rencontrer son public ! 


Projet à suivre. »

Harald G.: Je sais que ta musique est très appréciée par de nombreuses radios d’internet. Peux-tu nous en citer quelques-unes, et est-ce que ta musique à été diffusé sur les stations de radio locales ou nationales ?

Laurent S.: « J'ai eu le soutien de plusieurs radios, pour n'en citer que quelques-unes :  Modul303, Radio Sunrise, West Star Radio, Sequences Electronic Music Podcasts, Sine FM.

 Local pour moi veut dire la France naturellement, mais aussi la Suisse et l'Allemagne, étant donné que j'habite dans l'Est de la France.

Donc pour la France, c'est la radio mulhousienne MNE par l'intermédiaire de Guy de Villa et de son émission „Le Bunker“ qui m'a offert 2h d'émission avec une „Carte Blanche Sequentia Legenda“ (http://bit.ly/2pDAUsa). 

Pour l'Allemagne, c'est RSD-Radio par l'intermédiaire de l'émission „New Age“ animée par Rainer Tyson Schramke qui m'a permis de faire une interview en allemand et en direct (http://bit.ly/2oCm1Zu).

Et enfin, pour la Suisse, j'ai le privilège de pouvoir figurer dans plusieurs émissions „La Planète Bleue“ une émission d'Yves Blanc, diffusée sur les ondes suisses de Couleur3. Yves Blanc m'a fait par ailleurs le plaisir de présenter en avant-première „EXTENDED“ (http://bit.ly/2oCywUG). »

Harald G.: Au nom de nos lecteurs et au nom de notre équipe de rédaction, je suis très reconnaissant que tu nous as donné un aperçu des multiples facettes de ta créativité musicale. Et bien sûr, nous sommes heureux de garder nos lecteurs informés au sujet de tes activités futures. Comme il est de coutume, les derniers mots t’appartiennent. Y a-t-il encore quelque chose que tu aimerais ajouter ?

Laurent : « Ce fut un grand bonheur pour moi de pouvoir partager ma vision musicale, ma passion et mes émotions aux travers de cette interview, merci à toi Harald, merci à l'ensemble de l'équipe d'Hippiesland, je souhaite beaucoup de plaisir aux lecteurs et aux auditeurs.



Sequentia Legenda ETHEREAL

Pour terminer, j'aimerais annoncer que mon prochain opus sera disponible pour le milieu de cette année, il s'agit d'ETHEREAL. Cet album sera basé sur le Moog Modulaire, avec trois titres dans la plus pure tradition de la Berlin School. Deux extraits sont, d'ores et déjà, disponibles sur ma chaine Youtube : http://bit.ly/2oibcYW. »

Musicalement,

Laurent (Sequentia Legenda)

jeudi 20 avril 2017

Interview with Sequentia Legenda by Philippe Vallin

Interview with Sequentia Legenda by Philippe Vallin

(Clair et Obscur, )



Interview de Sequentia Legenda par Philippe Vallin

Sequentia Legenda : an ever-expanding musical world…


Philippe Vallin: "Coming from a far distant blue planet somewhere in the depths of our galaxy, Laurent Schieber (aka Sequentia Legenda) came to visit us Terrians two years ago only, with his excellent first album entitled Blue Dream. After landing on our little biosphere, this lover of synthesizers and 'Berlin School'-like spacey electronic music kept on making us travel in our inner cosmos, thanks to his well crafted work, strongly influenced by the master Klaus Schulze, whose footsteps he proudly treads in. We have met and interviewed this dedicated composer, whose aesthetics is halfway between tradition and modernity, within a musical genre that is far from having bade its farewell…"



C&O :
Hi Laurent. You seem to play synthesizers and other sequencers for some time now. Where does this passion for « Berlin School » electronic music come from, and how to explain that Sequentia Legenda and his outstanding first album Blue Dream went to be issued in 2015 only ?

Sequentia Legenda : "It all started while listening to Klaus Schulze's album Mirage, when I was in my fifteens. I instantly fell in love with this music. This is how my love of Berlin School started. Since then, I kept on playing synthesizers. My music theory education and keyboard classes started in the back shop of a music store of my city. Soon my teacher realized how much I was interested in synthetic sounds, and music theory gave way to synthesizers' discovery. I was given the opportunity to handle the potentiometers of a mythical instrument: the famous Minimoog!

Years passed, and with them I purchased many electronic instruments. I started with analogical synthesizers such as Korg PS3200, ARP Odyssey, Crumar Multiman S, Oberheim Two VoiceKorg MS20 and its sequencer SQ10, Polymoog, Roland SVC-350 vocoder. When MIDI appeared, I got rid of all the analogical stuff to step in the digital era with my first MAO software running on an Atari 1024 STF, together with new machines such as DSS1 Korg, TG77 YamahaD110 Roland, Microwave Waldorf, K1M Kawai, and JD800 Roland.


Sequentia Legenda and analog synthesizers
Sequentia Legenda (Laurent Schieber) and analog synths. The Korg PS3200, Oberheim Two Voices, Crumar MultimanS, ARP Odyssey, Korg MS20 + SQ10 and more.
 
For a short period of time, I used to play keyboards for a local rock band. However, I prefered to play alone, training in the basement of my parents' house. The commercial music of the 80's hadn't any appeal on me. Spacey music was for me the musical path I wanted to follow. Therefore, I took the plunge only very recently. It became obvious that I had to unveil my work. I wanted to share with the world my musical vision and, through these compositions, also part of me. My first album Blue Dream was finalized end of 2014, after working for 16 months on it. I am a rigorous person, and this is one of the reasons why my first album was so long to see the light of day."




C&O : Your music is often compared to Klaus Schulze's, and not in a derogatory way actually. When listening to  Blue DreamVibrations, « Au Revoir » and Amira, it's true that the spirit of the german master seems to « float » above, a bit like a major influence that would never leave you. What would you answer? And how would you describe your own music to someone who never heard of you?

Sequentia Legenda : "I am often compared to Klaus Schulze, which doesn't bother me. In fact, Klaus Schulze was a pioneer with a new musical approach. I enjoy his work. He is undoubtedly one of those who embodies the best Berliner Schule. For me, he was a true revelation. I often listened to his works from Irrlicht in 1971 to En=trance in 1988.
If I had to introduce someone to my music, I would say it is atmospheric and spacey electronic music. An invitation to dream, a musical environment allowing for meditation. Through my compositions, I try to share my emotions, my sensitivity, in other words a part of me."


C&O : What other artists inspired you the most as a musician, but also as a music lover?

Sequentia Legenda : "In electronic realm, my influences lean towards Tangerine Dream, Kraftwerk, Vangelis or Jean-Michel Jarre. I am sincerely saddened by the passing of Edgar Froese. On a more general note, I am interested in classical music and more specifically symphonies : Wagner, Beethoven, Brahms, Berlioz or Smetana. As a music lover, I like U2, Pink Floyd, Tears For fears, Talk Talk, Depeche Mode or Marillion."


C&O : Can you tell us more about Extended, the new album you are working on. What can we expect with the coming magnum opus (magnum by the size at least!)?

Sequentia Legenda : "Extended will be a double album with five or six tracks. Some of the pieces will be long versions taken from Blue Dream and Amira. The single « Au Revoir » will also be included in its long version in this record. The pieces were rearranged, remixed and remasterised, longer versions will allow listeners to submerge themselves even more in the music. « Solitudes Lunaires » will be one of the two new tracks.


 


There will be also a first for me: a collaboration with german drummer Tommy Betzler on tracks « The Approach » and « Somewhere ». Tommy is not new to this musical genre as he backed Klaus Schulze on stage during his tours, and I am proud and happy to have him on board this project. For me, Extended is a thrillling experience on any level : both musical and human. The official release of this album is planned for September 2016."

EXTENDED Sequentia Legenda and Tommy Betzler
EXTENDED Sequentia Legenda and Tommy Betzler
 
C&O : What inspires you when you record, and why do you create cosmic music?

Sequentia Legenda : "My musical inspiration can come from anything, it can be an image, a sound, an environment, an emotion. I also like to draw inspiration from novels, legends, pictures. I enjoy mysticism, mystery, nostalgia, imaginary world. Cosmic music is a passion. It's a real delight for me to compose and nothing else crosses my mind when I am in a composition session. I like to share my emotions through my music, make the listener dream and help him relax and escape a world in turmoil where everything has to go fast and follow standard criteria."


C&O : Do you compose during the day or by night?

Sequentia Legenda : "There is no rule actually, I just need to find a balance between my job, my family and my passion. As a family man, I spend some time with my kids. As a husband, I share some time with my wife, who was very comprehensive. I can compose when my wife works overnight, or in the morning when kids are at school.

The most difficult is to end a composition session. Time passes by so fast when I focusi on my music. My rigour makes my creation activity even longer. I even had to take some days off to finalize a piece. I already woke up in the middle of the night when musical ideas rushed in my head. It should be done in moderation though. Composition is a very particular step, very time-consuming and it's often difficult, both for the artist, and his relatives. It's all a matter of dosage. I am thankful to my family for their patience."



C&O : Which to day is the composition you are the most proud of, and why?

Sequentia Legenda : "It's hard to say. But I'd pick « Solitudes lunaires ». Although I went to compose this piece faster than usual, the result is quite compelling and, from a technical standpoint, I managed to bypass the use of a beatbox by turning oscillators of Minimoog in self-oscillation mode. I made this choice probably because it was my last creation. Otherwise, I really like « Somewhere ». Anyway, each track has its own history, its own flavour. I like what I do and I give the best of me.



C&O : Do you plan any gig soon? For example, can we expect to see you on stage, alone or with other musicians, to promote the forthcoming double album Extended?

Sequentia Legenda : "I was indeed proposed to perform live on stage. I will think about the opportunities. I would like to combine sounds and images for any possible show. I really want to do it and slowly I am coming to see how it could work. Maybe I could play with Tommy on stage. Who knows ? We'll see.


C&O : Your music is now released through the french label and organization PWM (Patch Work Music). Have more lovers of this quite secret musical genre learned to know you?

Sequentia Legenda : "My music can be bought through my bandcamp page, and also, as you mentioned, through PWM's webpage. I would like to thank all the team at Patch Work Music, they are welcoming, willing to help and promote the work of artists featured in their back catalogue. My albums are now available in Spain, Germany, Poland and The Netherlands
I am really happy about that. The audience is quite diverse and I was even surprised by a father who told me his 10-year old son was very enthusiastic and wished to get an autograph. 
Cosmic music is far from bidding its farewell ! 


C&O : C&O : What memories do you keep from SynthFest 2016, that you attended in Nantes this year?

Sequentia Legenda : "SynthFest is a great festival, organized by a handful of electronic music lovers. It's the gathering of instruments, collectors, fans and musicians. 
I met there some great people, like Jean-Luc Briancon (Kurz Mindfield) which music I really love, Pierre Salkazanov (Zanov), quite a nice guy, Bertrand Loreau, another fan of Klaus Schulze and a specialist of Polymoog, and last but not least, Olivier Briand, who was everywhere at the same time during this festival. 

Sequentia Legenda (Laurent Schieber) and the Fairlight CMI
Sequentia Legenda (Laurent Schieber) and the Fairlight CMI

It was also a time when I played the Minimoog for the first time in ages, and I also derived a lot of pleasure playing the Fairlight, another legendary instrument.


C&O : A few technical questions now for those who are knowledgeable: what is the musical equipment you use the most? How do you switch from analogic to digital ? And do you have a preferred keyboard that you couldn't live without for all your future pieces?

Sequentia Legenda : "Arturia's Collection V is a tool I often use and Minimoog V is undoubtfully one of my favourite VSTs. After using a wealth of hardware synthesizers, my current compositions are made with VSTs. I might however return to hardware in the future, if only for stage performances.


C&O : What do you think of today's electronic progressive scene (from France or elsewhere), and from a general standpoint, of other trends in electronic music?

Sequentia Legenda : "I have very few spare time to get to know what's new in electronic music. I follow from a distant mile the other trends in electronic music. I am not very keen on the new trends. Techno music and the related stuff don't inspire me for example. I keep following a more traditional approach and I pay special attention to sonic dosage. I find that tracks nowadays are in general very or too much compressed."


C&O : Are you up-to-date with your preferred musical genres? What are your last favourites? And if you are not up-to-date what do you listen to those days?

Sequentia Legenda : "Besides Jean-Luc Briancon's last and interesting albums, and the duo of Brückner & Betzler, I unfortunately don't have much time to listen and get an opinion on what other musicians create. I still listen to the great classic pieces by Klaus Schulze or Tangerine Dream, and also classical music or jazz on radio while driving. And I nearly forgot Yves Blanc's briliant show of Saturdays « La Planète Bleue »."


C&O : Since you like beautiful support in times of (sad) digitalization of music, can we expect one day the release of Sequentia Legenda album in real CD format, or in vinyl?

Sequentia Legenda : "I was indeed asked about vinyls, but there were very few of these requests. My music is mostly purchased in digital format. Selling CD(r)s allows the buyer to own the physicial support. I performed myself the written and graphical design of the Digipack (Blue Dream) and the Digifile (Amira). I want each project to be valued on both aesthetics and information levels. I am a person who keeps his feet firmly on the ground, I started prudently with CD(r), because the budget is quite different from a real CD pressing. If sales are good, then yes I will be able to turn to pressing formula."


C&O : Many thanks for taking the time to answer all those questions, and good luck to Extended, that we look forward to discovering ! Do you have perhaps a last word for readers of Clair & Obscur ?

Sequentia Legenda : "It was a shared pleasure and I thank Clair & Obscur for paying attention to my work. I believe in Berlin School, I am sure this musical trend has still a lot to say. And if this interview makes listeners curious about my music, I will be very happy. Thank you Philippe for your support all along my musical career.

Interview by Philippe Vallin (June 2016)  





Philippe Vallin nous a quitté le jeudi 27 octobre 2016 à l’âge de 46 ans.
Mes pensées vont vers lui et vers ses proches.

Philippe Vallin
Philippe Vallin
Repose en paix.






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dimanche 16 avril 2017

Yves Blanc présente EXTENDED dans son émission La Planète Bleue

Beau souvenir de 2016.

"EXTENDED" est présenté dans "La Planète Bleue 910" 

Yves Blanc : "Dans le plus grand secret, du fond de sa cave, Sequentia Legenda réinvente aujourd'hui les codes de la Berlin School, en les dépoussiérant, en leur apportant une sacrée fraîcheur, une insolente maturité, une modernité décomplexée."


Laurent Schieber et Yves Blanc
Laurent Schieber (Sequentia Legenda) et Yves Blanc



























Lors de sa sortie en 2016, mon double album "EXTENDED" fut présenté de superbe manière par Yves Blanc dans son émission "La Planète Bleue Edito 910" diffusée sur la radio suisse de Couleur3 et en podcast dans le monde entier.


Il y a un an, La Planète Bleue vous révélait un musicien exceptionnel, Sequentia Legenda, un garçon méconnu, secret, qui réinvente pourtant la Berlin School music. Pour ceux qui auraient raté quelques épisodes, la Berlin School est une musique électronique douce, harmonieuse, jubilatoire, inventée par les grands innovateurs allemands des années 70, les Tangerine Dream, Ash Ra Tempel et autre Klaus Schulze. C'est la Berlin School qui donnera naissance, des années plus tard, à la new age, à l'ambient et à l'electronica, pas moins. En Allemagne, on l'appelle Kosmiche Musik, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, Space Music ou space rock, "musique planante" dans le monde francophone. A l'époque, l'Allemagne est incontestablement le pays le plus inventif de la scène musicale mondiale. Les jeunes créateurs sont libres, dépourvus du moindre carcan culturel, et qui plus est, soutenus par toutes les infrastructures des villes allemandes : "Créez, osez, soyez audacieux", leur répète-on à l'époque. Et la jeunesse allemande répond présent. Au même moment d'ailleurs, 500 bornes plus à l'Ouest, une autre école majeure voit le jour : les spécialistes l'appellent l'Ecole de Düsseldorf, plus percussive, plus rythmique, dont les fers de lance sont Can, Kraftwerk et Neu!, qui ont influencé — certains disent inventé — la techno, même si la formule paraît bien réductrice.

Dans le plus grand secret, du fond de sa cave, Sequentia Legenda réinvente aujourd'hui les codes de la Berlin School, en les dépoussiérant, en leur apportant une sacrée fraîcheur, une insolente maturité, une modernité décomplexée. Bon an mal an, il publie un CD par an… en 21 exemplaires ! Oui, oui, vous avez bien entendu : 21 exemplaires pour le monde entier ! C'est dire si la démarche commerciale du garçon est exacerbée. Non, lui se fout de tout ça, des labels, des maisons de disques, de la distribution, tous ces soucis sans intérêt. Lui, son truc, c'est la création, la Berlin School.

Sequentia Legenda sort ces jours-ci son nouvel album, un double CD, Extended, déjà disponible en dématérialisé, sur son site sequentia-legenda.com, et prochainement en physique, un double CD en toute petite série, vous l'aurez compris, il n’y en aura pas pour tout le monde.

Dans ses compositions spatiales et lumineuses, favorables au rêve, au spirituel, aucun solo dégoulinant, aucun ego envahissant, mais des nappes d'une grande sophistication, en constante évolution, et des boucles, elles-mêmes en permanente mutation, parfois d'une grande complexité, même si elles ont toujours l'apparence de l'évidence. C'est ça, l'élégance. Qui plus est, au fil des ans, alors que Sequentia Legenda s'affranchit peu à peu des sons acides de son mentor, Klaus Schulze, la production s'affine, la couleur sonore devient plus chaude, plus chaleureuse, plus confortable, plus grave aussi.

Je ne saurais trop vous recommander l'album physique, qui paraîtra bientôt, avec une vraie pochette, un vrai livret… et un son intégral, non compressé. Un double CD pour seulement 6 titres, on retrouve la pleine tradition de la Berlin School, des morceaux de plus de 20 minutes chacun, et c'est un vrai bonheur. Ce double CD sera disponible dans quelques semaines sur sequentia-legenda.com, mais il est déjà là, sur La Planète Bleue.

Yves Blanc, La Planète Bleue




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samedi 8 avril 2017

Schallwelle Awards 2016: thanks to all of you!

The Schallwelle Awards 2016

Acknowledgment to all those who supported me.


It is a great reward to know that my double album EXTENDED is in the top 10 international albums. This success, I owe it to you in part and I wanted to thank you for your support throughout my musical adventure. The work is bearing fruit, I will continue along this path and share my passion for the Berlin School music with all of you.

Musically, Laurent (Sequentia Legenda)







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