Sequentia Legenda interviewé par Bertrand Loreau
(première partie)
UNE FILIATION AVEC LE PIONNIER DE LA BERLIN SCHOOL
« Depuis les années 80 de nombreux artistes ont été attirés par la musique électronique, et les synthétiseurs, après avoir découvert les œuvres de Klaus Schulze.
Timewind, Moondawn, Mirage, Dune et dans une moindre mesure Trancefer et Audentity ont fait du compositeur allemand un modèle que beaucoup ont voulu imiter.
Schulze a produit ses chef-d’œuvres dans une période qui va de l'avènement de l'analogique au début du digital.
Le compositeur Sequentia Legenda fait partie de cette troisième ou quatrième génération de maîtres des synthétiseurs qui revendiquent une filiation avec le pionnier de la Berlin School. Il produit une musique qui mêle des réminiscences des périodes analogiques et numériques de l'art schulzien, en prenant le risque de systématiser les principes du compositeur de Mirage . On retrouve les séquences qui se lovent sur la face entière d'un immense vinyle, et les transpositions qui retentissent comme des coups de tonnerre pour provoquer le frisson attendu. Mais Sequentia va parfois au-delà de ce que faisait Schulze dans les années 70 comme s'il tentait de dépasser les limites que s'imposait le maître pour ne pas créer de ruptures avec son public. Les accords peuvent être tenus plusieurs minutes et les séquences se construisent et se déconstruisent par éléments séparés au cours de très lents et subtils mixage.
Sequentia Legenda prend le risque de déranger parfois et le risque d'être perçu comme un simple interprète de recettes déjà souvent exploitées dans les musiques cosmiques. Mais il faut le voir autrement. Sequentia Legenda explore les limites de concepts musicaux qui n'avaient peut-être pas tout dit. Son travail sur le son et sa volonté d'hypnotiser, plus que de séduire, font que ses œuvres établissent une passerelle qui n'existait peut-être pas entre la véritable musique de Berlin et la musique ambient. En évitant les solos et les ruptures, sa musique peut être perçue comme l'accompagnement d'un lieu ou d'un espace imaginaire, à la manière de certains travaux de Brian Eno. »
Timewind, Moondawn, Mirage, Dune et dans une moindre mesure Trancefer et Audentity ont fait du compositeur allemand un modèle que beaucoup ont voulu imiter.
Schulze a produit ses chef-d’œuvres dans une période qui va de l'avènement de l'analogique au début du digital.
Le compositeur Sequentia Legenda fait partie de cette troisième ou quatrième génération de maîtres des synthétiseurs qui revendiquent une filiation avec le pionnier de la Berlin School. Il produit une musique qui mêle des réminiscences des périodes analogiques et numériques de l'art schulzien, en prenant le risque de systématiser les principes du compositeur de Mirage . On retrouve les séquences qui se lovent sur la face entière d'un immense vinyle, et les transpositions qui retentissent comme des coups de tonnerre pour provoquer le frisson attendu. Mais Sequentia va parfois au-delà de ce que faisait Schulze dans les années 70 comme s'il tentait de dépasser les limites que s'imposait le maître pour ne pas créer de ruptures avec son public. Les accords peuvent être tenus plusieurs minutes et les séquences se construisent et se déconstruisent par éléments séparés au cours de très lents et subtils mixage.
Sequentia Legenda prend le risque de déranger parfois et le risque d'être perçu comme un simple interprète de recettes déjà souvent exploitées dans les musiques cosmiques. Mais il faut le voir autrement. Sequentia Legenda explore les limites de concepts musicaux qui n'avaient peut-être pas tout dit. Son travail sur le son et sa volonté d'hypnotiser, plus que de séduire, font que ses œuvres établissent une passerelle qui n'existait peut-être pas entre la véritable musique de Berlin et la musique ambient. En évitant les solos et les ruptures, sa musique peut être perçue comme l'accompagnement d'un lieu ou d'un espace imaginaire, à la manière de certains travaux de Brian Eno. »
Bertrand Loreau
Bertrand Loreau enregistre depuis bientôt 30 ans des albums pour les labels Musea et Spheric Music, il a abordé de nombreux styles allant de la musique mélodique à la musique électroacoustique en passant par la Berlin School.
La discographie de Bertrand Loreau chez Patch Work Music
Bertrand Loreau enregistre depuis bientôt 30 ans des albums pour les labels Musea et Spheric Music, il a abordé de nombreux styles allant de la musique mélodique à la musique électroacoustique en passant par la Berlin School.
La discographie de Bertrand Loreau chez Patch Work Music
LIBÉRER MES PULSIONS CRÉATIVES
Bertrand Loreau:
« Lorsque tu démarres un projet, est-ce en pensant à un album particulier de Klaus ? »
Sequentia Legenda:
« Lorsque je débute un projet musical, j'ai une idée globale, un fil conducteur qui peut être issu d'une image, d'un titre, d'un souvenir, d'une émotion ou d'un son, mais ce n'est pas forcément lié à un titre en particulier de Klaus. Le commencement d'un nouvel opus est un moment important, il est à chaque fois unique et particulier. C'est une nouvelle histoire qui s'écrit, qui se développe avec sensibilité, minutie et passion. Je me laisse toujours un peu de temps entre deux albums, jusqu'à que, je ressente le moment venu une très forte attirance qui va me pousser à me remettre devant les claviers et me permettre alors de libérer mes pulsions créatives. »
« Lorsque tu démarres un projet, est-ce en pensant à un album particulier de Klaus ? »
Sequentia Legenda:
« Lorsque je débute un projet musical, j'ai une idée globale, un fil conducteur qui peut être issu d'une image, d'un titre, d'un souvenir, d'une émotion ou d'un son, mais ce n'est pas forcément lié à un titre en particulier de Klaus. Le commencement d'un nouvel opus est un moment important, il est à chaque fois unique et particulier. C'est une nouvelle histoire qui s'écrit, qui se développe avec sensibilité, minutie et passion. Je me laisse toujours un peu de temps entre deux albums, jusqu'à que, je ressente le moment venu une très forte attirance qui va me pousser à me remettre devant les claviers et me permettre alors de libérer mes pulsions créatives. »
MA CAVERNE D'ALI BABA
Bertrand Loreau:
« Tu utilises des synthétiseurs virtuels, mais n'es-tu pas tenté de travailler avec des analogiques en privilégiant la spontanéité et l'improvisation ? »
Sequentia Legenda:
« S'il est vrai en effet que j'utilise actuellement uniquement des instruments virtuels, j'ajouterai que ceux-ci sont triés sur le volet afin de correspondre précisément à ma vision musicale. Je suis très attaché à cette belle ère analogique des années 70. Dans les années 80, j'avais installé mon studio musical dans la cave de mes parents, c'était ma caverne d'Ali Baba : PS3200 Korg, Polymoog, Crumar Multiman S, Korg Polyphonic Ensemble PE-1000, ARP Odyssey, Oberheim Two Voice, RE 201 Roland, Korg MS et SQ10. C'est donc à ce moment-là que je me suis initié en autodidacte à la synthèse soustractive avec une grande délectation.
Je prends aujourd'hui beaucoup de plaisir avec les VST's. Le rendu sonore est grandiose dès que l'on prend le temps et le soin d'optimiser certains paramètres. La place pour la spontanéité n'est pas bridée et l'improvisation peut être possible avec un peu d'ingéniosité. Il n'est pas exclus que je "marie" les instruments virtuels avec les synthétiseurs "réels" à moyen terme. »
« Tu utilises des synthétiseurs virtuels, mais n'es-tu pas tenté de travailler avec des analogiques en privilégiant la spontanéité et l'improvisation ? »
Sequentia Legenda:
« S'il est vrai en effet que j'utilise actuellement uniquement des instruments virtuels, j'ajouterai que ceux-ci sont triés sur le volet afin de correspondre précisément à ma vision musicale. Je suis très attaché à cette belle ère analogique des années 70. Dans les années 80, j'avais installé mon studio musical dans la cave de mes parents, c'était ma caverne d'Ali Baba : PS3200 Korg, Polymoog, Crumar Multiman S, Korg Polyphonic Ensemble PE-1000, ARP Odyssey, Oberheim Two Voice, RE 201 Roland, Korg MS et SQ10. C'est donc à ce moment-là que je me suis initié en autodidacte à la synthèse soustractive avec une grande délectation.
Je prends aujourd'hui beaucoup de plaisir avec les VST's. Le rendu sonore est grandiose dès que l'on prend le temps et le soin d'optimiser certains paramètres. La place pour la spontanéité n'est pas bridée et l'improvisation peut être possible avec un peu d'ingéniosité. Il n'est pas exclus que je "marie" les instruments virtuels avec les synthétiseurs "réels" à moyen terme. »
J'AI MA PROPRE VISION DE LA BERLIN SCHOOL
Bertrand Loreau:
« Tu laisses beaucoup de place aux séquences dans tes enregistrements et tu n'essaies pas de jouer des solos comme ceux que réalisait Klaus. Pourtant, c'est grâce aux solos que Klaus relançait ses morceaux et exprimait sa sensibilité particulière.
Tu assumes ce choix ? »
Sequentia Legenda:
« Oui, absolument, j'assume pleinement ce choix. J'ai ma propre vision de la Berlin School : une vision épurée. Je veux aller vers l'essentiel et proposer des univers sonores ou l'auditeur puissent librement découvrir les perles soniques qui s'y cachent. Le séquenceur reste mon outil favori. Je cherche en permanence à faire évoluer les boucles entre elles et littéralement à faire "chanter" les séquenceurs tout au long de mes compositions ! Ceux-ci sont accompagnés de nappes et de chœurs et parfois de percussions. Parmi ces éléments, viennent s'ajouter ponctuellement quelques lignes mélodiques.
Les solos ne sont toujours pas ma priorité. Je veux laisser "respirer" mes compositions et préserver suffisamment de place pour que l'auditeur puisse finalement imaginer ses propres univers et ses propres solos. C'est au travers de l'atmosphère globale et de toutes ses subtilités que l'on peut percevoir toute ma sensibilité. »
« Tu laisses beaucoup de place aux séquences dans tes enregistrements et tu n'essaies pas de jouer des solos comme ceux que réalisait Klaus. Pourtant, c'est grâce aux solos que Klaus relançait ses morceaux et exprimait sa sensibilité particulière.
Tu assumes ce choix ? »
Sequentia Legenda:
« Oui, absolument, j'assume pleinement ce choix. J'ai ma propre vision de la Berlin School : une vision épurée. Je veux aller vers l'essentiel et proposer des univers sonores ou l'auditeur puissent librement découvrir les perles soniques qui s'y cachent. Le séquenceur reste mon outil favori. Je cherche en permanence à faire évoluer les boucles entre elles et littéralement à faire "chanter" les séquenceurs tout au long de mes compositions ! Ceux-ci sont accompagnés de nappes et de chœurs et parfois de percussions. Parmi ces éléments, viennent s'ajouter ponctuellement quelques lignes mélodiques.
Les solos ne sont toujours pas ma priorité. Je veux laisser "respirer" mes compositions et préserver suffisamment de place pour que l'auditeur puisse finalement imaginer ses propres univers et ses propres solos. C'est au travers de l'atmosphère globale et de toutes ses subtilités que l'on peut percevoir toute ma sensibilité. »
CETTE BELLE MOUVANCE MUSICALE
Bertrand Loreau:
« Est-ce que tu crois qu'il y a un avenir pour la Berlin School et ses morceaux très longs avec ses développements très lents ?
Ne crois-tu pas que ce sont seulement les gens qui ont connu l'âge d'or de la musique électronique qui continuent à écouter ce genre musical ? »
« Est-ce que tu crois qu'il y a un avenir pour la Berlin School et ses morceaux très longs avec ses développements très lents ?
Ne crois-tu pas que ce sont seulement les gens qui ont connu l'âge d'or de la musique électronique qui continuent à écouter ce genre musical ? »
Sequentia Legenda:
« Oui, je crois que cette belle mouvance musicale à encore de beaux jours devant elle et qu'elle va continuer à faire rêver. La longueur des morceaux n'est pas un problème en soit dès l'instant ou l'auditeur est suffisamment intéressé et disposé à s'accorder ce temps pour s'évader et partir dans un voyage musical et introspectif. C'est une musique qui permet de sortir de ce tumultueux quotidien, où tout doit aller vite, trop vite ! J'ai parmi mes fans, quelques jeunes, dont certains ont une dizaine d'années, donc oui : je reste confiant tout en gardant la tête sur les épaules, car je sais bien que c'est une niche musicale. »
« Oui, je crois que cette belle mouvance musicale à encore de beaux jours devant elle et qu'elle va continuer à faire rêver. La longueur des morceaux n'est pas un problème en soit dès l'instant ou l'auditeur est suffisamment intéressé et disposé à s'accorder ce temps pour s'évader et partir dans un voyage musical et introspectif. C'est une musique qui permet de sortir de ce tumultueux quotidien, où tout doit aller vite, trop vite ! J'ai parmi mes fans, quelques jeunes, dont certains ont une dizaine d'années, donc oui : je reste confiant tout en gardant la tête sur les épaules, car je sais bien que c'est une niche musicale. »
UN BEAU CHALLENGE
Bertrand Loreau:
« Est-ce que les morceaux que tu fais doivent-ils forcément être longs. Est-ce que la longueur est nécessaire pour installer un climat ou une émotion ? La longueur, n'est-elle pas aussi une facilité ? Tangerine Dream avait bien dit en faisant "Sorcerer", que faire des morceaux courts était un exercice nouveau et difficile qui leur avait appris beaucoup. »
Sequentia Legenda:
« Il n'y a aucune obligation, c'est juste une évidence pour moi de composer ainsi.
Personnellement, je crois qu'il faut un certain laps de temps pour que l'auditeur puisse s'évader et s'immerger totalement dans les univers sonores que je propose et oublier tout ce qui l'entoure. Une vingtaine de minutes est une durée qui me semble approprié pour vivre de manière optimale ce genre de voyage musical. Il est essentiel pour moi que l'auditeur puisse s'immerger progressivement afin de pouvoir profiter au mieux de la découverte sonore qui lui est proposée. Je ne sais pas si c'est une facilité, je crois simplement que c'est normal pour moi de composer ainsi, je ne suis pas à calculer avec le temps, je laisse mes émotions et ma sensibilité s'exprimer et me guider au gré de la phase créative. Je peux retourner cette question en affirmant que tenir en haleine l'auditeur sur une certaine durée est finalement aussi un beau challenge. »
« Est-ce que les morceaux que tu fais doivent-ils forcément être longs. Est-ce que la longueur est nécessaire pour installer un climat ou une émotion ? La longueur, n'est-elle pas aussi une facilité ? Tangerine Dream avait bien dit en faisant "Sorcerer", que faire des morceaux courts était un exercice nouveau et difficile qui leur avait appris beaucoup. »
Sequentia Legenda:
« Il n'y a aucune obligation, c'est juste une évidence pour moi de composer ainsi.
Personnellement, je crois qu'il faut un certain laps de temps pour que l'auditeur puisse s'évader et s'immerger totalement dans les univers sonores que je propose et oublier tout ce qui l'entoure. Une vingtaine de minutes est une durée qui me semble approprié pour vivre de manière optimale ce genre de voyage musical. Il est essentiel pour moi que l'auditeur puisse s'immerger progressivement afin de pouvoir profiter au mieux de la découverte sonore qui lui est proposée. Je ne sais pas si c'est une facilité, je crois simplement que c'est normal pour moi de composer ainsi, je ne suis pas à calculer avec le temps, je laisse mes émotions et ma sensibilité s'exprimer et me guider au gré de la phase créative. Je peux retourner cette question en affirmant que tenir en haleine l'auditeur sur une certaine durée est finalement aussi un beau challenge. »
JOUER LA MUSIQUE QUI VIENT DE MON CŒUR
Bertrand Loreau:
« Tes albums se vendent plutôt bien. Est-ce que cela t'encourage à continuer à produire le même genre de musique ? Es-tu influencé par cette réussite ou produis-tu ta musique seulement en fonction de tes envies du moment ? »
Sequentia Legenda:
« En mettant mon travail au grand jour il y a tout juste cinq ans, je cherchais dans une certaine mesure et en toute humilité à me faire connaître. Si aujourd'hui, certains me voient comme un musicien influant de la Berlin School alors c'est merveilleux. Mais jamais je n'ai spéculé sur une quelconque manne financière. Je suis naturellement ravi de pouvoir vendre mes albums, cependant là aussi, je garde la tête sur les épaules. J'ai une famille, un travail et je suis conscient qu'il est aujourd'hui parfaitement utopique de songer à vivre de sa musique, en sachant que mon style musical ne peut rivaliser face à cette musique commerciale diffusée en masse. Je suis en revanche fier de pouvoir me démarquer, de partager avec des auditeurs avertis ma passion et de me faire plaisir en jouant la musique qui vient de mon cœur. Ma créativité n'est pas réellement influencée par ce succès, elle reste libre. Une liberté créative qui reste en conformité avec ma vision musicale. Je ne pense pas être capable de jouer une autre musique. Je n'ai pas vraiment de grandes règles, mais une constante : celle de me faire plaisir avant tout et le plus longtemps possible. »
« Tes albums se vendent plutôt bien. Est-ce que cela t'encourage à continuer à produire le même genre de musique ? Es-tu influencé par cette réussite ou produis-tu ta musique seulement en fonction de tes envies du moment ? »
Sequentia Legenda:
« En mettant mon travail au grand jour il y a tout juste cinq ans, je cherchais dans une certaine mesure et en toute humilité à me faire connaître. Si aujourd'hui, certains me voient comme un musicien influant de la Berlin School alors c'est merveilleux. Mais jamais je n'ai spéculé sur une quelconque manne financière. Je suis naturellement ravi de pouvoir vendre mes albums, cependant là aussi, je garde la tête sur les épaules. J'ai une famille, un travail et je suis conscient qu'il est aujourd'hui parfaitement utopique de songer à vivre de sa musique, en sachant que mon style musical ne peut rivaliser face à cette musique commerciale diffusée en masse. Je suis en revanche fier de pouvoir me démarquer, de partager avec des auditeurs avertis ma passion et de me faire plaisir en jouant la musique qui vient de mon cœur. Ma créativité n'est pas réellement influencée par ce succès, elle reste libre. Une liberté créative qui reste en conformité avec ma vision musicale. Je ne pense pas être capable de jouer une autre musique. Je n'ai pas vraiment de grandes règles, mais une constante : celle de me faire plaisir avant tout et le plus longtemps possible. »
Un extrait de ce que sera l'atmosphère de ce projet
Les six premières minutes du FLOATING TIME (travail en cours).
Voici un extrait du deuxième morceau du futur album OVER THERE. C'est une composition dans la plus pure tradition de l'école de Berlin du milieu des années 70. Les synthétiseurs d'aujourd'hui produisant des sons de grains analogiques.
Dans le brouillard lointain et le déferlement des vagues, le tintement d'une cloche
se fait entendre.
Une embarcation flottant sur une mer inconnue avance doucement, puis c'est un envol progressif vers les cieux. Dans cette atmosphère mystique, c'est le grondement venant du ciel et des profondeurs de la mer qui se mêle aux séquences flottantes et aux
sonorités tourbillonnantes...
Pour ce titre et pour ce futur album, les chœurs du Mellotron et les cordes du Solina viennent s'ajouter aux autres instruments mythiques tels que le Moog Modulaire, le Minimoog ou autre Jupiter 8.
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